St Guénolé est le premier producteur français de langoustines et en 2003 les ventes ont atteint les 1466 T, mais la principale espèce vendue est la sardine (4695 T) avec la baudroie (980 T) le maquereau (810 T) et le cabillaud (521 T). Le filet tournant (également appelé bolinche) est utilisé par 6 sardiniers avec 7 marins à bord qui naviguent près des côtes de la baie d’Audierne ou Douarnenez. |
Au
temps du bon roi Gradlond, au 6ème siècle, Ys est la capitale
de la Cornouaille. La ville est protégée de la mer par une
digue et le roi garde toujours sur lui la clef d’or qui ouvre les écluses.
Sa fille, la belle Dahut, qui mène une vie de débauche, rencontre
le diable sous la forme d’un séduisant jeune homme.
Le diable lui demande une preuve de son amour. |
Dahut dérobe la clef
des écluses pendant le sommeil du roi, le diable ouvre les portes
de la ville et bientôt la mer se rue dans la cité.
Gradlond fuit sur son cheval marin, sa fille en croupe. Mais les vagues les poursuivent et vont les engloutir. A ce moment, la voix céleste de St Guénolé le somme de jeter à l’eau le démon qu’il porte derrière lui. Le roi obéit, le cœur saignant et la mer se retire aussitôt. Aujourd’hui encore, il arrive, par temps calme, que les pêcheurs entendent sonner les cloches sous la mer et disent qu’un jourYs renaîtra plus belle car elle n'est qu’engloutie. |
Mais les côtes de St Guénolé
sont surtout connues pour ses roches maudites (le trou de l’enfer, le bénitier
du diable, la roche des victimes…), l’endroit n’inspire rien de bon à
l’évocation de ces cailloux plantés dans la mer.
Et pourtant le site est magnifique et attire toute l’année des milliers de touristes et d’habitués. Mais quelques-uns y ont laissé leur vie… Le site est pratiquement plus dangereux par beau temps que par tempête. Lorsque les vagues s’acharnent, dans le vent fort, les déferlantes et les embruns tiennent à distance les promeneurs. On prétend que les vibrations du sol, par gros temps, se propagent jusqu’à Quimper ! |
La plus célèbre tragédie
s’est déroulée le 10 octobre 1870 vers 14 h quand le préfet
de l’époque vit disparaître sous ses yeux cinq membres de
sa famille tranquillement installés sur le rocher pour le pique-nique.
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Les cinq victimes furent déposées
dans l’église de St Guénolé mais de cet édifice,
dont la construction fut achevée en 1489, ne subsiste que la tour
appelée Tour carrée.
Dès le début du 17ème siècle, l’édifice ne put être convenablement entretenu si bien qu’en 1722, l’église est abandonnée au profit de la chapelle Saint Fiacre qui sera à son tour délaissée et démolie au fil du temps. Depuis avril 1993, une association locale assure la sauvegarde et la mise en valeur du monument. |