Capitale historique de la Cornouaille, Quimper est une magnifique ville médiévale qui s’élève au confluent du Steir et de l’Odet. Dotée d’une superbe cathédrale, elle est célèbre pour ses faïences depuis maintenant trois cents ans.
Les vieux quartiers de Quimper, avec leurs rues pavées, évoquent immédiatement la période médiévale. De belles demeures à colombages et encorbellement bordent les rues et places principales.
Dans la rue du Guéodet, se trouve la fantastique maison des Cariatides. Quatre piliers de pierre coupent le rez-de-chaussée.
De la rue Kéréon, on découvre une très belle perspective sur la cathédrale Saint-Corentin. Magnifiquement ouvragée et de style gothique, sa construction s’échelonna du 13ème  au 19ème  siècle avec l’édification de deux flèches qui couronnent les tours du 15ème  siècle. Ces flèches dominent la place Saint Corentin de 80 mètres de hauteur. Elles sont inspirées de celles du 15ème  siècle de l’église de Pont Croix. Afin de financer la construction de celles-ci, le diocèse leva dans la paroisse de Quimper un impôt d’un sou par an pendant cinq ans. Cet impôt fut surnommé le « sou de Corentin».


Dès l’entrée dans la cathédrale, le visiteur est frappé par la déviation que présente le chœur. On suppose qu’en cours de construction des difficultés ont empêché l’alignement de la nef sur le cœur. La cathédrale est ornée de magnifiques vitraux du 15ème  siècle, de tombeaux, de fresques, de retables, de statues et d’une mise au tombeau du 18ème  siècle.
Fin 1989, d’importants travaux de rénovation furent entrepris. Des barres en acier inoxydable furent introduites par forage dans les culées et les arcs-boutants de l’édifice. 
 
Dès 1690, J. Bosquet, un provençal, implanta la première faïencerie bretonne dans le quartier de Locmaria qui demeure depuis celui des faïenciers.
Les décors peints à la main, au pinceau, sont devenus forts célèbre.
A la fin du 18ème  siècle, les faïenceries de Quimper déclinent et ne subsistent qu’en fabriquant des objets utilitaires.
Un renouveau s’opère en 1873 grâce au peintre Alfred Beau qui crée de véritables tableaux sur faïence dont les sujets sont des scènes bretonnes naïves.
Durant les années 1920 et 1930, les faïenceries renouvellent leurs décors en faisant appel à des artistes comme Mathurin Méheut et René Quivellic. Ceux-ci combinent les styles les plus modernes de l’époque art déco avec la tradition décorative bretonne.
A l’heure actuelle H.B. Henriot perpétue l’art de la faïence peinte à la main et la tradition du célèbre coup de pinceau de Quimper. Chaque pièce entièrement décorée à main levée, sans transfert ni décalcomanie, est signée par l’artiste créateur. 
 
Le musée de la faïence est installé dans l’ancienne faïencerie Porquier sur les bords de l’Odet.
Il retrace l’histoire de la faïence à Quimper, vieille de plus de 300 ans et qui est toujours intimement liée à l’image de la ville.
Il possède un fonds de plus de 2000 pièces, dont certaines sont uniques.